49 pièces de musique en tablature française de luth sont colligées dans le manuscrit A-Wn18829 qui est conservé par la Bibliothèque nationale autrichenne de Vienne.
C’est un solide livre de musique, avec une belle reliure, dans un format à l’italienne de 14 par 29 cm. Ses 131 pages avaient été préparées avec, sur chacune d’elles, quatre portées de 6 lignes.
L’origine du manuscrit est inconnue, le copiste est anonyme et aucune date n'est mentionnée. Cependant, les compositeurs et le style galant des musiques en placent la rédaction autour de 1730.
Les tablatures se suivent dès la première page du livre. Jusqu’au recto du folio 55, très peu de pages sont restées vierges. Ensuite, toutes les pages sont vides, sauf les trois dernières où une pièce anonyme, dans un style résolument galant : « Li Todeski affeti d’Amore » est copiée.
Une grande partie des pièces du début du livre ont initialement été notées pour un luth à 11 chœurs. Mais on voit clairement que, plus tard, des basses Si et La ont été octaviées afin d’utiliser les deux bourdons supplémentaires.
Des noms de compositeur sont parfois indiqués ; toutefois, l’attribution à Weiss d’un des concertos est manifestement erronée ou pour le moins douteuse.
51 pièces de musique de luth, rédigées en tablature française, sont présentes dans le manuscrit A-Wn18761 qui est conservé par la Bibliothèque nationale autrichienne de Vienne.
C’est un solide livre de musique avec une belle reliure, dans un format à l’italienne de 15,5 par 19,5 cm. Ses 46 feuillets avaient été préparés avec, sur chaque page, 5 portées de 6 lignes. 23 feuilles doubles sont réunies 4 par 4 pour former des cahiers cousus et assemblés. Dans l’état actuel de l’ouvrage, l’avant dernier cahier est incomplet avec seulement trois feuilles doubles.
La même main a rédigé ces trois manuscrits conservés par la Bibliothèque Nationale d'Autriche. Nous retrouvons cette même écriture dans la rédaction du manuscrit n° 1 de Göttweig A-GÖ1.
L’origine du manuscrit est inconnue, le copiste est anonyme et aucune indication ne permet d’affirmer une date. Cependant, les compositeurs cités et le style des musiques situent ces œuvres dans le premier tiers du XVIIIe siècle.
Les tablatures se suivent dès la première page du livre sans laisser de partie vierge. Tout est de la même main. L’écriture est serrée, sans perte d’espace mais toujours bien lisible. Bien que la mise en page soit compacte, les tournes sont pratiquement toujours à la fin d’une section. Toutefois, il semble que, vraisemblablement au cours d’une restauration de la reliure, l’ordre des deux derniers cahiers ait été inversé. Ce n’est qu’après que les folios ont été numérotés.
Les pièces de musique sont généralement regroupées par tonalité/compositeur, en suites ou parties. Elles sont pour un luth à 11 chœurs accordé en Ré mineur. Pour les 10 dernières pièces du manuscrit qui sont en Ré majeur, la chanterelle et le 4e chœur du luth doivent être accordés en Fa-dièse.
Le nom de deux compositeurs importants est indiqué à plusieurs reprises : Mr: Weis ou Mr: C: Logis. Les autres pièces ne sont pas attribuées ; cependant, par croisement avec d’autres ouvrages, deux menuets peuvent être attribués à Ferdinand Ignatius Hinterleitner et une allemande à Germain Pinel.
58 pièces de musique de luth, rédigées en tablature française, sont présentes dans le manuscrit A-Wn1078. Il est conservé par la Bibliothèque nationale autrichienne de Vienne.
C’est un solide livre de musique avec une belle reliure, dans un format à l’italienne de 17 par 23 cm. Ses 110 feuillets avaient été préparés avec, sur chaque page, 6 portées de 6 lignes. 9 gravures sur cuivre sont disséminées dans le volume. De la musique n’est rédigée que sur les 48 premiers feuillets, la deuxième partie du volume est entièrement vide.
L’origine du manuscrit est inconnue, le copiste est anonyme et aucune indication ne permet d’affirmer une date. Cependant, les compositeurs cités et le style des musiques situent ces œuvres dans le premier tiers du XVIIIe siècle.
Les tablatures se suivent, sans page vide. Tout est de la même main. L’écriture est assez serrée, sans perte d’espace mais, malgré quelques ratures, elle est toujours bien lisible. Bien que la mise en page soit compacte, les tournes sont faites pratiquement toujours à la fin d’une section.
Les pièces de musique sont généralement regroupées par tonalité/compositeur, en suites ou parties. Elles sont destinées au luth à 11 chœurs accordé en Ré mineur.